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Paraskevi MICHAILIDOU (Université Paris Diderot – Paris 7)

Paraskevi Michailidou prépare actuellement une thèse en histoire sur le commerce des antiquités grecques entre la France et la Grèce à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle (Paris 7). Architecte-Ingénieur de formation (Ecole Polytechnique de Thessalonique, 2010), elle est titulaire des deux diplômes de Master : Histoire et civilisations comparées : Ville, Architecture, Patrimoine (Paris 7, 2014) et Histoire de l’art et d’archéologie (EPHE, 2018).

L’objet, l’image et les mots : Donner à voir les vases peints antiques dans la deuxième moitié du XVIII^e siècle

La volonté de mettre la culture matérielle de l’Antiquité au service de l’écriture de son histoire, marqua un tournant pour les ouvrages antiquaires de la deuxième moitié du XVIII^e siècle. L’adoption des pratiques comme l’observation, la représentation et la description, ainsi que l’élaboration de systèmes de comparaison et de classement, aspiraient à « faire parler » les objets et combler les lacunes du savoir antique. Les vases peints, objets de multiples appropriations, donnèrent naissance à des approches différentes lorsqu’ils furent intégrés dans les ouvrages antiquaires de cette période. Situées à la frontière entre l’artistique, le scientifique et l’historique, celles-ci, offrent un aperçu du rôle de la documentation visuelle et de la description verbale dans l’interprétation des objets antiques, et par extension dans la production du savoir antiquaire.

Michalidou

A.-I. Leroy De Barde (1777-1828), Vases grecs et étrusques (musée du Louvre), aquarelle, 1,5m x 1m.

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